This is it !

Je vais aux Etats-Unis dans un peu plus de deux mois. J’attends ce moment depuis longtemps. Bien longtemps. Trop longtemps. Mais alors que l’excitation grimpe au fur et à mesure que le jour J approche, je réalise qu’aller aux Etats-Unis signifie quitter la France. Ca va de pair, comme la blague avec le carambar. Sauf que la blague est drôle et participe à l’expérience positive que vous apporte la dégustation du carambar. Quitter la France n’a davantage que la destination. La France va me manquer. Au plutôt, Paris va me manquer. Je me rends compte jour après jour que je ne vais plus pouvoir me promener sur la passerelle Simone de Beauvoir, un livre ou une crêpe à la main, à contempler les bateaux-mouches passer. Je réalise que je ne vais plus arpenter la rue de la Huchette avec des amies à chercher le bar qui nous verra enflammer le dancefloor avec une boisson dans la main. Je réalise que je ne vais plus pouvoir profiter des sièges doux et agréables des salles de ciné Mk2. Je ne suis pas un amateur de baguette, mais je réalise que je ne vais plus pouvoir m’en procurer le matin au réveil. Plus à un euro trente centimes. Je réalise que je ne vais plus pouvoir prendre des photos de joueurs d’échecs au jardin du Luxembourg. Je réalise que…

« Some people are funny. Now that he has what he wants, he thinks he can’t live without what he won’t have anymore ». Ce n’est pas exactement vrai. Je vais continuer à vivre, et bien ! L’excitation que me procurera ma nouvelle ville, ma nouvelle vie, mes nouveaux camarades de classe, mes nouveaux amis, les nouvelles opportunités qui s’ouvrent à moi, est tellement grande que ça ira. Je regarde tellement vers l’avant qu’une fois devant je ne tournerai pas le cou pour regarder derrière. Mais en attendant, devant je ne suis pas. Je suis sur le bord du trottoir, prêt à traverser la route. Ne vous inquiétez pas, je la  traverse au niveau des clous. Deux policiers de chaque côté de la route s’assurent que je ne me fasse pas renverser. Aucun risque. Je suis juste encore sur le trottoir, et tant que j’y suis, je rumine, je réfléchis. L’autre trottoir de la route est immense et vaste. Où me mèneront mes pas ?

Nouveau départ.

Lundi 26 Mars 2012, 02h24.

Nouveau Départ.

Je suis tombé sur cet article http://clorian.blogspot.fr/2009/06/lets-get-it-started.html
Créé à l'occasion de l'ouverture de mon blog, il s'agissait de me trouver, de me comprendre, après une enfance calme et quelques années tumultueuses. Il s'agissait de se trouver un style littéraire, de se créer une plume. Il s'agissait également de manière transparente d'éviter à d'autres d'effectuer les erreurs que j'ai eues à commettre.

Time to act, step two, welcome to the real world!
Merci de m'avoir suivi tout le long, bonne continuation à tous.

N'oubliez pas les bases :)

Quand tout va bien...n'oubliez pas les bases!

Quand ça va moins bien...n'oubliez pas les bases!

Quand ça ne va pas bien...n'oubliez pas les bases!

Quand ça ne va pas du tout...n'oubliez pas les bases!


Ne vous oubliez pas! La vie est une succession de zones de confort dont vous devez sans cesse chercher à sortir. Don't settle, never! Faites de temps à autre un check up rapide, et assurez vous que vous avez conserver les bases. Rassurez vous que vous ne vous êtes pas laissez aller, que vous n'avez pas considéré tout ce que vous avez pour acquis. Il n'y a rien ici bas que vous ne puissiez perdre du jour au lendemain, de votre smartphone à votre vie...

My 2 Cents.

L'intuition



" Nous avons tous en nous cette intelligence immédiate de la situation ; la preuve en est, nous pouvons constater combien nous sommes capables de l’avoir pour d’autres. Nous ne sommes alors pas encombrés des émotions qui inhibent notre pensée, des peurs qui invalident notre jugement, de la culpabilité qui nous empêche de prendre en compte nos propres désirs pour se plier à ceux des autres. Nous sommes libres de percevoir ce qui est juste. C’est cette liberté pour nous-mêmes que nous devons acquérir avec le temps.Pour s’écouter, chacun doit au préalable écouter l’autre, le regarder attentivement - racine étymologique de l’intuition -dans ce qu’il est, ce qu’il vit, ce qu’il fait, pour justifier si nécessaire le pourquoi de son intuition. On apprend à voir de mieux en mieux au-delà des apparences trompeuses, à entendre au-delà des mots, et surtout à respecter ce que l’on ressent. Il n’y a rien d’égoïste, comme on le croit, à suivre son sentiment le plus intime. 
Ne laissons pas l’autre nous induire en erreur en cherchant à nous convaincre du contraire de ce que nous ressentons , en nous entraînant dans un chemin qui n’est pas le nôtre. L’intuition nous guide pour nous mener là où est notre voie. Nous pouvons, et devons, nous fier à elle! " -- 

Dr Catherine Bensaïd

Your life is your life

Your life is your life.

Don’t let it be clubbed into dank submission.
Be on the watch.
There are ways out.
There is a light somewhere.
It may not be much light but it beats the darkness.
Be on the watch.


The gods will offer you chances.
Know them.
Take them.
You can’t beat death but you can beat death in life, sometimes.
And the more often you learn to do it, the more light there will be.


Y
our life is your life.

Know it while you have it.
You are marvelous
The gods wait to delight in you.





Charles Bukowski.