Relationships, again!

"Le pouvoir dans une relation appartient à celui/celle qui s'investit le moins"...

...quelque soit la relation!

C'est dur, ça fait mal, c'est affreux, c'est criant de vérité. C'est être puni, sanctionné, mal récompensé, pour être quelqu'un de bien, ou de trop bien. Et dans cette dernière phrase réside toute la problématique : celui qui s'investit le plus, qui en fait toujours plus, est-il forcément quelqu'un de bien? C'est ce qu'il se dit en général, "j'ai trop fait, j'ai trop donné, j'ai tout essayé, et je n'ai rien reçu en retour".

Certaines personnes traduiraient le fait de trop s'investir, quasiment aveuglément, comme une forme d'insécurité. On s'investirait dans ce cas là pour avoir en retour de la reconnaissance, sous une forme quelconque : affection, etc...

D'autres se laissent guider par leurs passions. Ils donnent sans compter, se donnent à fond, donnent le meilleur d'eux même pour la réalisation de leurs objectifs. Alors oui, à ceux là, le Dalaï-lama et Florent Pagny demanderont de donner, aimer sans rien attendre en retour, mais qu'ils aillent se faire foutre!

Attraction is not a choice! Je connaissais le sens de cette phrase par coeur. Je l'ai vu, lu, étudié, expérimenté, retourné et observé dans tous les sens et j'avais fini par la comprendre! Suis moi je te fuis, suis moi je te fuis. Le pouvoir dans une relation appartient à celui/celle qui s'investit le moins...

L'horreur, c'est que plus tu t'investis, plus tu t'investis! C'est fascinant comment l'être humain fonctionne. La force de l'engagement, une certaine forme de têtutesse, d'obstination mélangée à de la passion aveugle, te pousse à en faire plus. C'est une bonne chose, après tout, de tout faire pour que son rêve se réalise. C'est cohérent,papa et maman nous l'enseignent, n'importe quel être dotée de la pensée n'y trouverait rien à redire. Dans une relation par contre, où rien ne s'y réalisera durablement si les deux parties n'y mettent pas pleinement du leur, alors non, ce n'est plus cohérent. Ca crée un déséquilibre, ça crée des frustrations, ça se remplit lentement, ça enfle, ça monte, jusqu'à déborder...et une fois l'eau sortie du phase, il est souvent malheureusement trop tard...

De quoi as tu besoin? qu'est ce qu'il te faut? qu'est ce que tu es prêt à supporter ou pas, qu'est ce que tu attends de l'autre? N'oublie pas qui tu es. Si tu es (ou as réussi à te convaincre que tu es) quelqu'un de bien, alors n'hésite pas à te défaire de la relation. La bonne charité commence par soi même, tu mérites mieux!

Le pouvoir dans une relation appartient à celui/celle qui s'investit le moins...j'ai beau la lire et la relire, je la trouve toujours aussi horrible. C'est troublant de vérité, ce type même de vérité qui dérange, qu'on a su mais qu'on a quelque part refoulé, qu'on a tout fait pour oublier. Faut-il trop en faire? pas assez? avoir le contrôle, ne pas l'avoir, s'en foutre? sans cesse se préoccuper de l'autre et de son état, avec ou sans retour? Que signifie exactement avoir le contrôle d'une relation?

Fuck it!

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