Comme ce samedi 07 Mai.
Des jours où le réveil se fait difficile, la nuit courte, très courte.
Il y a des jours comme ça, où on se lève du pied gauche, et on s'efforce de regarder de l'avant, d'oublier, de transcender, et toutes ces belles choses positives joliment décrites par nos amis les philosophes en herbe (l'auteur s'abstient de tout exemple..d'herbe) occupent en permanence notre esprit.
Il y a des jours comme ça, où ça marche. Où l'on voit son niveau de gaieté augmenter avec le temps et le thermomètre, où l'on réalise une fois de plus que le monde de l'enfance ou de l'adolescence n'est plus le nôtre, et qu'on accorde beaucoup moins d'importance (ou la jugeotte est plus aiguisée) à bien des sujets.
Il y a des jours comme ça, où à force de toujours positiver, la solution à des problèmes complexes est pus facile que de compter jusqu'à trois.
Il y a des jours comme ça, où des amitiés se renforcent, où des liens se créent, où d'autres se défont, où le résultat de l'addition 1 + 1 est difficilement égal à 2.
Il y a des jours comme ça, où malgré un taux d'alcoolémie légèrement supérieur à la normale et du sommeil à gogo à rattraper, l'écriture se fait, une fois de plus, mère et source d'apaisement.
Clo.
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